Zoé VAN HERSTRAETEN

Titre de ma thèse : 

Mens sana in corpore cyborg : an ethnographic study of connected watches aficionados' subjectivity 

Ma thèse veut remettre en question l'apparente neutralité de la technologie et l'hypothèse et le consensus récurrents selon lesquels "On n'arrête pas le progrès".  

En me concentrant sur les technologies portables notamment les montres connectées, j'explore les subjectivités de leurs propriétaires et comment cette croyance dans le progrès et la technologie se déploie dans leurs pratiques et leurs discours.  

J'étudie comment la modernité est - littéralement - incarnée dans un corps post-humanisé, à travers les concepts de biopolitique, de cyborg et de modernité ostentatoire. Ces technologies étant ancrées dans les discours sur la santé et la thérapie, j'étudie leur relation avec le nouveau corps cyborg.  

Je cherche à comprendre les implications et les enjeux de ces technologies sur le corps et les subjectivités. Les technologies portables sont de plus en plus courantes. En effet, les smartphones sont la forme la plus ancienne, la plus omniprésente et la plus populaire de technologie portable.  

Cette recherche est cruciale pour comprendre comment les nouvelles innovations s'intègrent de plus en plus dans notre soi social et leur impact sur nos données personnelles. Contrairement à la plupart des études sur les technologies portables, ma recherche se concentre sur une étude qualitative au niveau de la formation du sujet en relation avec ces nouvelles technologies, les clouds de données personnelles et communautés numériques qu'elles encouragent. Je cherche à comprendre comment le soi dans la société contemporaine est construit en relation avec ses données et comment cette identité est communiquée par l'incorporation de la technologie dans le corps du soi social.