Revue Civilisations

Civilisations - Volume 62 (2013) : Identité, culture et intimité

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Malgré le long travail de critique des essentialismes à caractère ethnique, racial ou national mené par les sciences sociales, ceux-ci continuent à nourrir de multiples formes de discrimination et de violence. Sur base de ce constat, ce numéro invite à dépasser les approches qui soulignent le caractère historique et/ou situationnel des identités culturelles pour en faire, de façon plus fondamentale, une forme de typification sociale ordinaire, susceptible de prendre une ‘épaisseur culturelle’ différente en fonction des contextes d’interaction.

Civilisations - Volume 63 (2014) : L'Ancestralité revisitée

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En revisitant l’ancestralité, il s’agit de montrer comment ce phénomène persiste, en dehors des agencements familiaux lignagers. à l’heure où l’on peut commander son séquençage ADN sur internet, il devient important de s’interroger sur les processus d’ancestralisation de certaines figures dans un monde qui, dans un même mouvement, est de plus en plus partagé, grâce aux nouvelles technologies mais également divisé, dans un redéploiement sans fin des identités et des cultures.

Civilisations - Volume 67 (2018) : À l’écoute des transnationalisations religieuses

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Comment penser la mobilité des musiques, musiciens et supports musicaux dans leur rapport complexe avec la propagation des idées, identités et pratiques religieuses au-delà des frontières nationales ? La transnationalisation et la (re)localisation musicale du religieux sont historiquement liées à l'évangélisation (et autre prosélytismes non chrétiens), à l'esclavage et à la colonisation.

Civilisations - Volume 66 (2017) : L'alcool rituel et les ethnographes

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Accepter ou refuser de boire un verre d'alcool est un dilemme auquel les ethnographes sont régulièrement confrontés sur le terrain. Cette invitation est bien plus lourde de sens que le simple partage d'un breuvage : il s'agit d'intégration, d'immersion sur le terrain mais aussi de recueil de données ethnographiques sur le boire, le religieux ou le social. En somme, la réponse à la demande est, elle aussi, primordiale et nécessite d'être pensée anthropologiquement.

Pour qui boit l'ethnographe? Pour ses interlocuteurs? Pour son étude? Pour des entités invisibles?

Civilisations - Volume 65 (2016) : Figures du malentendu

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« C’est un malentendu ... ». Par cette formule s’opère le constat d’un trouble dans la communication et s’exprime en même temps le souhait de ne pas voir la situation dégénérer en un conflit plus sérieux.

Mot de paix mais aussi de pouvoir – il faut être ‘quelqu’un’ pour oser qualifier en ces termes la parole de l’autre –, chaque auteur en a sa définition, allant d’un constat tragi-comique à l’affirmation optimiste du caractère heuristique du malentendu sur le terrain ethnographique.